Au-delà de votre gynécologue-obstétricien, différentes professions médicales et paramédicales peuvent vous accompagner au fil de la grossesse jusqu’au post-partum. C’est le cas de la sage femme libérale qui peut vous accompagner durant la majeure partie de votre grossesse si celle-ci n’est pas pathologique (dans ce cas, le gynécologue prendra le relais).
A la maternité
Certaines sage femmes exercent en service de maternité, elles prennent en charge les femmes à leur arrivée, vérifient que le travail a commencé, posent éventuellement un monitoring et les perfusions si nécessaire. Elles les accompagnent lors de la mise au monde de leur enfant à qui elles dispensent les premiers soins. En l’absence de complications (c’est à dire lorsque ni la mère ni l’enfant ne sont en danger) certaines femmes ne voient même pas de gynécologue pour leur accouchement qui est conduit de A à Z par la sage femme. Elles assurent ensuite les examens du score d’Apgar auprès du bébé (5 points qui attestent de la tonicité et de la réactivité du bébé) et l’examinent à la recherche de malformation éventuelles.
En cabinet
Les sage femmes libérales peuvent accompagner les femmes pour leurs grossesses sans pathologie particulières et, plus rarement, pour les accouchements à domicile. Notons qu’elles peuvent assurer le suivi gynécologique courant durant toute la vie depuis l’adolescence jusqu’à la vieillesse, seules les pathologies doivent être légalement prises en charge par un médecin.
Certaines enseignent le yoga prénatal et dispensent des cours dits de préparation à l’accouchement qui recouvrent également une préparation à l’allaitement.
La sage femme peut également assurer la rééducation périnéale pratiquée deux mois après l’accouchement. Les kinésithérapeutes formés peuvent eux aussi assurer cette rééducation.
Certaines ont un diplôme d’acuponcture, de sophrologie, de yoga… Afin d’accompagner au mieux les femmes jusqu’à la naissance de leur enfant.
Sage femme, et les hommes ?
Ces dernières années, la profession s’est masculinisée. Dès lors, se pose la question de la masculinisation de l’appellation de ce métier traditionnellement dévolu aux femmes. Les Académiciens ont suggéré « maïeuticien » d’après le terme grec maieutikế, art d’accoucher, qui a donné maïeutique en français. Mais le terme peine à être adopté alors que le nombre d’homme sage femme en salle de naissance ne cesse d’augmenter.
Pour les praticiens eux-même le mot semble sans genre et les hommes se qualifient de sage femme, une profession très clairement identifiée par la population dans son ensemble. Il paraît d’ailleurs que désormais il ne faut plus écrire sage femme ou sage-femme mais sagefemme… C’est un autre débat !
💡Les examens médicaux obligatoires dans le cadre du suivi de votre grossesse (maternité) sont pris en charge à 100 % du tarif conventionnel de la sécurité sociale. Cela comprend les examens depuis le début de la grossesse jusqu’à 12 jours après l’accouchement.