Tips and trucs de parents pour pouvoir dormir ou profiter de sa soirée. Tout le monde y va de sa petite astuce pour grapiller quelques heures de sommeil en plus et éviter de ressembler à un hibou insomniaque quand il passe la porte de l’open space à 9 heures en se disant que la journée va être aussi longue 😨 que la nuit a été courte. Et accessoirement, le sommeil est important pour votre enfant. Mais ça, c’est presque la cerise sur le gâteau 🍒😆
L’aider à différencier le jour et la nuit
« Nous avons quatre enfants et les grands apprécient toujours la sieste, ce moment de temps calme. On ralentit, on fait des jeux silencieux. Notre dernier ressent bien la différence de rythme. Pour la nuit c’est pareil. Il faut que le changement soit bien plus marqué qu’en journée : on éteint la lumière et on garde une petite veilleuse, on ferme les volets et on fait le silence total. La maisonnée s’endort et Louise avec elle depuis ses 3 mois. Les activités sont réduites pour nous après son heure d’endormissement mais clairement si on écoute un film à fond dans le salon, elle nous entend et ne comprend pas pourquoi nous ne dormons pas. Je lis beaucoup plus qu’avant depuis que j’ai des enfants et je passe moins de temps devant un écran ! » Jean, papa d’Antoine et Simon 12 ans, Jade 5 ans et Louise 18 mois.
Le lester avant le grand plongeon de la nuit
L’une des premières causes de réveils nocturne est la faim. Prévoyez une longue tétée ou un biberon juste avant l’heure à laquelle vous souhaitez coucher votre bébé. Changez-le, nourrissez-le et déposez-le là où il doit passer la nuit.
« J’ai enfanté un ogre. Avant je le faisais téter puis je le changeais pour que sa couche soit propre pour la nuit. Depuis que fais l’inverse (et il ne passe pas pour autant la nuit dans une couche sale comme je le constate au réveil) il dort comme un pape. Je le fais téter jusqu’à ce qu’il soit ivre de lait et pof, dans son lit pour 6 heures tranquilles. Mais au réveil, je dois assurer le room service 😅 sinon il hurle. » Selma, maman de Naël, 20 mois.
Le rassurer
Si le lit à barreaux ou le matelas au sol que vous aviez choisi pendant votre grossesse vous semblent trop grands, placer votre bébé dans un couffin (il en existe de très jolis en osier, comme Moïse !), un berceau ou un cododo si il vous est plus pratique de le garder près de vous la nuit durant les premiers temps. Cela devrait le rassurer et vous avec 😉 « J’ai allaité longtemps ma fille ainée. Elle dormait dans notre lit ce qui stressait considérablement mon mari. Pour la deuxième, on a investit dans un cododo… Il est rassuré, on ne risque pas de lui rouler dessus et moi, je peux allaiter sans me réveiller tout à fait ! » Cécile, maman de Jeanne 4 ans et Simone, 1 an.
Être honnête sur ce qui se passe après son coucher
Très tôt, les tout petits comprennent que tout le monde ne part pas au lit en même temps qu’eux. Certains sont complètement #FOMO (fear of missing out, en VF : la peur de manquer quelque chose) et se demandent furieusement ce qu’il se passe de l’autre côté de la cloison après 20h…
« Avec mon mari, nous jouons désormais la carte de l’honnêteté. Nous expliquons que nous devons encore travailler, dîner, lire ou que nous allons regarder un film avant d’aller dormir. Depuis qu’ils connaissent le programme (qui leur paraît peu excitant en fait), ils vont au lit sans histoires ! » Joana maman, de Lou 5 ans et Juan, 3 ans.
Avancer l’heure de son coucher
Cela peut sembler contre intuitif mais certains enfants dorment bien mieux et plus longtemps en étant couchés plus tôt. « J’avais gardé de mon enfance l’heure fatidique de 20h30. Voilà, c’était pour moi l’heure ABSOLUE à laquelle il fallait coucher les enfants. Lorsque Esmée est venue au monde, j’étais toujours sur ce schéma. Et ça a été un enfer. Puis, un jour, d’épuisement, lorsqu’elle avait environ neuf mois nous l’avons pour la nuit couchée un peu avant 19h… Game changer, une vraie nuit complète jusqu’à presque 6 heures du mat’ ! Aujourd’hui elle a deux ans et elle se couche toujours à 19h (même si elle sort de la sieste à 17h). Il nous arrive de la coucher plus tard car nous sortons et ça ne loupe pas : elle tient sur les nerfs à partir de 19h et ensuite la nuit est mauvaise » Romain, papa d’Esmée 2 ans.
Ritualisez (mais pas trop) le coucher
Pensez à un rituel simple que vous pourrez transporter et transposer n’importe où. « La grossesse de ma petite troisième a été très difficile. J’étais juste tellement heureuse qu’elle soit en vie et que tout aille bien que je suis devenue très border sur les horaires notamment (alors que les deux ainés ont eu des règles assez fermes). Lorsqu’elle a eu 1 an, le temps de me rassurer sans doute, j’ai cessé de passer une partie de la nuit avec elle sur son matelas. On chuchote dans la pénombre notre petite ritournelle : J’aime la galette, savez-vous comment ? Quand elle est bien faite, avec du beurre dedans… Vous chantez cette petite phrase en changeant à chaque fois d’ingrédient. Et en général une fois que l’on a chanté le beurre, le sucre, la farine, les œufs Elle s’endort comme par magie. Et trois ans plus tard, ça marche encore. » Lucie, maman d’Edgar 11 ans, Luc 7 ans et Joy, 4 ans.
Comptez les bisous
Les enfants aiment avoir le choix. Une astuce qui marche pour tout (en premier tu préfères : aller te doucher ou te laver les dents ?) et même pour les bisous du soir.
« Dès que mes enfants ont eu l’âge de s’exprimer, que ce soit par la parole ou les gestes, je leur ai dit que je faisais trois bisous. Des petits, des grands et des moyens, à eux de choisir l’ordre et la taille des bisous. C’est idiot mais ils se concentrent sur ça et ça les calme immédiatement. L’aîné ne change jamais c’est toujours deux grands bisous et un petit tandis que le cadet, réfléchit. Il gagne du temps mais ça marche aussi à la fin. » Pierre, papa de Ronan 7 ans et Louis 2 ans.
On vous donne rdv sur instagram pour nous raconter vos astuces et vos galères. A plusieurs on est plus forts, d’autres parents auront peut-être la solution miracle pour vous !